Interview de Cyril BAULAND
Tu es bénévole au Défi 2008, peux tu te présenter? Que fais tu dans la vie?
J’attends les WE pour aller à la montagne, généralement en dégustant du vin et en répondant aux emails de mes amis.
Comment as tu connu le Défi de l'Oisans ou l’association SMAG ?
A la fin des années 90, quand je faisais mon jogging le long de la Guisane à Monêtier en août : j’ai vu plusieurs fois les coureurs de Défi arriver au gite du Flourou. Après mon premier et seul Défi en tant que coureur en 2001, j’ai été séduit par l’esprit insufflé par Pascale et Gérard, les organisateurs de l’époque. Depuis, je me suis impliqué dans l’association afin de partager ce souffle entre amis.
Quel poste tiendras tu dans l’organisation ?
Je suis d’abord le cerbère qui traite les dossiers d’inscription des coureurs. Je pense être formaté par mes 14 ans passés dans la recherche publique : il faut beaucoup d’efforts à Benoît et Patrick pour me faire dévier du protocole d’admissibilité des coureurs. Heureusement, ils prennent ma rigidité pour de la rigueur ; c’est certainement pour cela que je suis aussi renouvelé à mon poste de trésorier de l’assoc depuis 3 ans (Où alors serait-ce parce qu’il n’y aurait aucun autre volontaire pour ce poste ??).
Sur le Défi proprement dit, depuis que les dates sont avancées fin juillet, il entre en conflit avec un pic de mon activité professionnelle. Mais depuis deux ans, c’est surtout l’occasion d’être réuni avec mes amis pendant une semaine, pratiquement coupés du monde.
J’officie aussi depuis mes débuts au poste de serre file. L’année dernière, le nombre réduit de participants limitant les problèmes de sécurité à ce poste par rapport aux auatres serre file dispo, j’ai pu assouvir une autre de mes passions en donnant un coup de main à notre talentueux photographe Denis.
Cette année, je compte venir en touriste et si possible prêté mains forte à Patrick pour qu’il puisse faire au moins une étape du Défi avec les coureurs (ou les serres file).
Quel est ton niveau de trailer ou de coureur sur route?
Je n’ai aucun goût pour l’effort intense et je n’aime pas transpirer. C’est certainement pour cela que j’ai tant de plaisir à respecter la règle d’or du serre file : « jamais aucun conçurent tu ne dépasseras » .
Penses tu qu’être bénévole laisse ou doit laisser le temps d’être un élément de la convivialité de cette épreuve ? A t-on le temps de communiquer avec les coureurs, et que leur apporte t-on ?
J’ai été deux fois bénévole alors que des amis très proches étaient coureurs. Je les ai très peu vus pendant la semaine, et ce sont des éditions du Défi qui ont été très frustrantes de ce point de vue. Je pense que le petit groupe de bénévoles rassemble des personnalités attachantes et dévouées ; et arrive à créer une bonne ambiance avec les coureurs plutôt qu’un bénévole en particulier. Heureusement, parce-que Patrick est très sollicité et peut parfois être tendu par le poids des responsabilités sur ces épaules : il faut alors consoler les coureurs qui auraient été mal reçus par Patrick parce que, par exemple, ils lui demanderaient de retrouver leur brosse à dent perdue.
Au vu de ton expérience si tu as participé à un Défi précédant, que pourrait on améliorer sur le Défi ?
Mon souhait premier est de garder le Défi accessible physiquement et financièrement au plus grand nombre des amoureux de la montagne. Je subis suffisamment de règlements dans ma vie professionnelle pour qu’ils ne soient pas aussi envahissants dans mes loisirs. Le Défi tel que je le conçois est une opportunité pour des montagnards de courir et non pas pour des coureurs de faire de la montagne.
As-tu un message à faire passer aux coureurs ?
Mmm.
En un mot, pour toi, le Défi c'est pouvoir sortir ma chemise blanche.